Octobre rose
En ce moment, le monde entier célèbre « Octobre rose », le mois de sensibilisation au cancer du sein. En effet, il est le premier cancer le plus fréquent chez les femmes, causant plus de 12 000 décès par an.
Au cours de ce mois « rose », il est primordial de sensibiliser quant à la maladie, mais aussi et surtout quant aux méthodes de prévention et notamment le dépistage. En effet, la détection précoce reste le principal moyen de prévenir le développement d’un cancer du sein potentiellement mortel. Les cancers du sein détectés lorsqu’ils sont petits ou non palpables sont plus traitables et sont donc associés à un pronostic plus favorable.
Bien que le cancer du sein puisse survenir à tout âge, il est plus fréquent chez les femmes ménopausées. C’est pourquoi toutes les femmes de 50 à 74 ans se voient proposer un dépistage.
Il existe trois techniques de surveillance voire de diagnostic d’un cancer du sein :
- – Auto-palpation, qui peut être effectuée tous les mois par chaque femme, pour s’assurer qu’il n’y a aucune masse dans les seins; un examen régulier doit être effectué du 6e au 10e jour de la période prémenstruelle (lorsque le sein n’est pas enflé).
- – Examen clinique des seins : il s’agit d’un examen effectué par un médecin (généraliste, gynécologue…). Il cherchera également à connaître s’il existe des antécédents familiaux, un facteur de risque génétique nécessitant d’aller plus loin dans le bilan, notamment par des imageries.
- – Mammographie : la mammographie aux rayons X est un moyen précis de détecter un cancer du sein précoce. Il est conseillé tous les deux ans à partir de 50 ans ou s’il existe des facteurs de risque (antécédents familiaux de la maladie, facteurs génétiques…).
Heureusement, les progrès en matière de détection précoce et de traitement du cancer du sein continuent d’évoluer.
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