Les changements dans les procédures esthétiques liés à la pandémie

La Société Internationale de Chirurgie Plastique Esthétique (ISAPS) a publié fin 2021 les résultats de son enquête annuelle sur les procédures de chirurgie plastique dans le monde entier tout au long de l’année 2020.

Les points clés à retenir

• Les fermetures de cabinets liées à la COVID-19 ont entrainé une diminution de 10,9 % des interventions chirurgicales

• Les procédures chirurgicales les plus courantes dans le monde sont restées les mêmes en 2020, l’augmentation mammaire représentant 16 % de toutes les procédures, la liposuccion 15,1 %, la chirurgie des paupières 12,1 %, la rhinoplastie 8,4 % et l’abdominoplastie 7,6 %.

• Les cinq principales procédures non chirurgicales sont également restées constantes : injection de toxine botulique (43,2 % de toutes les procédures non chirurgicales), injection d’acide hyaluronique (28,1 %), épilation (12,8 %), réduction non chirurgicale des graisses (3,9 %) et photo rajeunissement (3,6 %).

• Environ 85 % des interventions non chirurgicales ont été pratiquées sur des femmes.

• Les chirurgies de rhinoplastie et de lifting frontal ont continué à augmenter, et le rajeunissement facial non chirurgical a affiché une augmentation de 13,9 %, contre une diminution en 2019 et 2018.

• Les procédures chirurgicales les plus courantes chez les hommes continuent d’être la chirurgie des paupières, la liposuccion, la gynécomastie, la rhinoplastie et la chirurgie de l’oreille.

• Si l’on examine la répartition par âge des différentes procédures, les 19-34 ans représentent la plus grande proportion des personnes ayant subi une rhinoplastie (67,9 %), tandis que les 35-50 ans représentent la majorité des procédures de toxine botulique (50,2 %).